MARTO 2022: 22ème édition du festival de marionnettes et objets
du 10 au 26 mars
du 10 au 26 mars
Après une dernière édition privée de public, les marionnettes et objets reprennent du service et se raniment le temps du Festival pour une programmation engagée sur des thèmes au cœur des préoccupations de notre société. Retrouvez ci-dessous les 2 représentation qui auront lieux à l’Université Paris Nanterre, le 23 mars prochain:
Mercredi 23 mars 2022 à 19h
En avant toutes, de Zoé Grossot / Compagnie BOOM
> Théâtre Koltès – Bâtiment Ricoeur
Théâtre de papier
Co-mise en scène : Zoé Grossot et Lou Simon
Durée : 1h15, tout public à partir de 11 ans
Résumé : « J’ai longtemps pensé que si pendant ma scolarité je n’avais étudié quasiment aucun texte écrit par une femme, c’est parce que jusqu’à très récemment, les femmes n’écrivaient pas. Pas parce qu’elles n’en étaient pas capables, mais parce qu’elles évoluaient dans un monde où ça n’était pas possible. Et puis j’ai découvert le travail de Pénéloppe Bagieu, d’Aude Gogny-Goubert, du collectif Georgette Sand qui racontent l’histoire de femmes tombées dans l’oubli. J’ai découvert l’existence de femmes autrices, scientifiques, cheffes d’état, exploratrices, guerrières, compositrices, peintres. Tout au long de l’histoire. Partout dans le monde. Dans ce spectacle, il s’agit de donner de la visibilité à ces femmes. De les mettre en lumière. » Zoé Grossot
Mercredi 23 mars 2022 à 20h30
Détritus, de Floriane Lepoittevin / Compagnie Arborescent·e·s
> Espace Reverdy – Bâtiment Ricoeur
Théâtre d’objet, marionnette
Durée : 1h, suivi d’un bord plateau de 30 mn
Mise en scène et texte : Floriane Lepoittevin
Résumé : Que trouve-t-on dans les poubelles ?
C’est la première interrogation que nous mettons en jeu. Cette pièce rapproche l’obsolescence des objets de la dégradation physique et sociale des êtres humains. Objets et êtres humains inutilisables témoignent des chemins et des choix de vie qui ont fait d’eux des « déchets ». Quels sont ces résidus inutilisables qu’on met dans des sacs noirs, qu’on laisse être emportés loin de nous, ces choses achetées, créées, amassées, héritées et dont on se sépare en secret au petit matin ? Ces preuves de nos vies, qui ne sont plus dignes d’être gardées comme souvenirs. Que racontent-elles de nous ? Que vont-elles devenir ? Et s’il ne s’agissait pas que d’objets, mais aussi de nous ? Est-ce que parfois on ne se surprend pas à consommer des êtres vivants comme des objets ? N’a-t-on jamais jeté quelqu’un ou été jeté ? Dans une parole où se mêlent conte, marionnette, théâtre d’objet et chanson, Détritus remet en jeu la notion-même de finalité. Quand est-ce que ça finit ? Est-ce que seulement ça finit un jour? Partons à leur rencontre !